Rome et sa dolce vita
Je dois vous avouer que l’Italie est un de mes pays préférés. Le patrimoine, l’atmosphère des villes et villages, la gastronomie, l’accent chantant des italiens… tout ça fait que ce pays m’attire. Avoir étudié l’histoire de l’art pendant mes études supérieures et l’influence que les artistes italiens ont eu, a dû y faire également beaucoup. C’est pour ça que Rome figurait depuis toujours en bonne place sur ma liste des capitales européennes à visiter absolument.
Premier contact
Je vais être honnête, je ne suis pas une championne de la préparation de séjour. Passer trois jours à chercher le parfait hôtel, prévoir à la minute près les visites ou étudier à l’avance tous les menus des restaus branchouille, c’est pas pour moi. Je marche au complet feeling… et au prix.
Pour l’hébergement, après m’être baladé sur plusieurs sites Internet, j’avais fini par arriver sur voyages-sncf.com (facilité quand tu nous tiens !). J’ai donc trouvé le City Guest House, hôtel au bon rapport qualité/prix un peu excentré du cœur de ville. Le quartier s’est avéré tranquille, l’accueil aimable et surtout, nous étions à 400m de la bouche de métro. Au bout de trois jours de marche non-stop, c’est une donnée que vous êtes satisfaite d’avoir prise en compte.
Nous sommes donc arrivées à Rome par l’aéroport Léonard de Vinci Fiumicino et nous avons rejoins le centre-ville et notre hôtel par le train (comptez 14€ le trajet). Après avoir posé nos bagages à l’hôtel, il était temps de trouver un restaurant pour dîner. Nous sommes tombées sur une trattoria typique qui visiblement n’était pas un repaire à touristes.
Le premier contact avec les romains a été pour le moins mouvementé. Personne ne parlait anglais et n’avait visiblement envie de faire un effort. Néanmoins, malgré les cinq premières minutes un peu déstabilisantes, nous nous sommes régalées de pizzas larges comme des ballons de basket et très bien cuisinées. Néanmoins après les pizzas, nous n’avons pas demandé notre reste et avons filé chez un glacier pour déguster nos premières glaces à l’italienne.
L’atmosphère romaine
Après cette plongée dans la vie de quartier, les quatre jours qui ont suivi ont tenu toutes leurs promesses. Le premier lieu que nous avons découvert, a été la Piazza di Spagna. Cette place idéalement située dans le cœur de ville était en plus un arrêt de notre ligne de métro.
Un bruit m’a tout de suite interpellé en arrivant, un piaillement fort et différent des chants d’oiseaux habituels. Des perruches vertes de bonne taille et qui visiblement ont élu domicile dans plusieurs endroits de la ville voletaient autour des grands palmiers. Le seul regret du moment : avoir un iPhone 4 pour faire des photos #zoompourri.
De là, notre exploration a débutée. Nous avons dû écumer toutes les rues et places du centre-ville. Je suis tombée amoureuse de ces rues colorées, de ces balcons débordant de fleurs et des places monumentales. Pour embrasser d’un seul regard tout ce patrimoine, rien de mieux que de monter les 135 marches de l’escalier de la Trinité des Monts pour rejoindre la Villa Borghèse. De là, on a une vue splendide sur les toits et les dômes des églises.
La Rome Antique
Et puis il y a eu la rencontre avec celui que j’attendais de voir « pour de vrai » : le Colisée. Ce colosse de pierre, encore debout après plus de 1900 ans passés à la merci des éléments, force le respect. Au début, je l’ai aperçu de loin sur l’esplanade se trouvant derrière le magnifique bâtiment Il Vittoriano.
Après être descendues de l’esplanade, nous avons remonté la Via dei Fori Imperiali pour entamer une plongée dans l’histoire. On passe devant la colonne trajane sculptée finement et qui relate de grandes batailles. Puis ce sont les forums impériaux, le forum romain puis le Colisée. Le gros avantage est qu’il y a quelques années, la municipalité de Rome a interdit aux voitures d’emprunter cette voie. Aujourd’hui, on peut y cheminer tranquillement en ne croisant que quelques taxis et bus.
Trouver le Graal
Bien évidement en plein mois d’août, nous n’étions pas les seuls visiteurs. Lorsque nous avons vu la file d’attente devant les guichets avec plusieurs heures de queue, nous avons déchanté. Mais ce monument faisait parti des incontournables du voyage. En s’éloignant un peu pour réfléchir à une stratégie coupe-file, nous nous rapprochons du Palatin, quartier chic de la Rome antique. Romulus y aurait d’ailleurs fondé Rome #onétaitpaslàpourvérifier. Et là… alléluia ! Nous tombons sur les caisses quasiment vides donnant accès au site.
Le petit tips : prenez le billet combiné pour visiter le Colisée, le Palatin et le forum romain à 12€. Il permet d’éviter les files d’attente une fois acheté. Par contre, ne le réservez pas sur Internet, il y a pas mal d’arnaques !
Nous avons donc commencé la visite par le Palatin, en nous promenant au milieu des villas, anciennes rues et en faisant un petit tour par le musée. Nous avons poursuivi avec le Forum romain puisque les deux sites communiquent. Le moins que l’on puisse dire, c’est que je me suis régalée. Amoureuse des vieilles pierres, me retrouver au milieu de ces statues et temples m’a transporté. Je me suis rêvée en toge déambulant dans une ville grandiose à l’ombre des pins et assistant aux jeux du cirque, respirant la poussière et la sueur des combattants… oups je m’égare !
Car après les deux premiers sites, le billet combiné nous a permis d’accéder au Colisée en faisant le minimum de queue (joie / bonheur !). On en a profité pour déambuler tranquillement entre les couloirs pour accéder aux gradins et prendre toute la dimension de cet édifice qui comptait 50 000 places.
Rome de places en places
Que dire également de la Piazza Navona, un de mes coups de cœur. Cette place gigantesque est entourée de bâtiments baroques et agrémentée de trois fontaines. La plus impressionnante est la Fontana dei quattro fiumi (la fontaine des quatre fleuves) crée par le Bernin. Ses sculptures monumentales qui s’entremêlent lui confèrent un aspect torturé. N’hésitez pas à en faire le tour complet et observez tous les détails. Un pur chef-d’œuvre.
Non loin de là se trouve la Piazza della Rotonda et le Panthéon. Aujourd’hui église, cet édifice circulaire est vraiment atypique. La voûte, flanquée de caissons accueille en son sein un oculus qui diffuse sa lumière sur les parois de marbre. N’oubliez pas de passer voir le discret tombeau de Raphaël, le grand maître de la Renaissance italienne.
La petite anecdote : n’hésitez pas à regarder vers vos pieds. L’oculus n’étant pas fermé, les jours de pluie il est de bon ton de ne pas rester en-dessous et de chausser les bottes. Pour évacuer l’eau, le plancher de marbre est percé de petits trous et légèrement en pente pour une meilleure évacuation. A vous de les repérer !
Mon adresse chouchou
Giolitti
Je vais vous faire une confidence : je suis gourmande et plutôt adepte du sucré. Alors il était hors de question de passer à Rome sans me régaler de glaces italiennes. C’est pour ça que plusieurs fois pendant ces quatre jours, je me suis arrêtée à l’une des gelateria les plus connues de la capitale italienne : Giolitti.
Un choix impressionnant de crèmes glacées dans un cadre traditionnel et des serveurs tirés à quatre épingles dans leur uniforme. L’établissement est si célèbre dans le monde entier que les glaciers sont polyglottes et proches du burn out à force de voir les hordes de touristes défiler #burnaoût.
Mon parfum préféré : le limoncello… un délice. Et c’est tout une technique pour servir cette glace. Remuée plusieurs fois énergiquement à la spatule, la crème est super légère. Bon par contre, même si j’y suis passée plusieurs fois, je n’ai même pas pensé à prendre une seule photo de l’intérieur. Et la seule photo d’une glace que j’ai prise est à moitié floue (pas le temps d’attendre, il faut les manger tout de suite).
Le petit tips : si vous voulez retrouver toutes mes adresses chouchou et avoir des idées de sites à visiter ou de restaurants à goûter, téléchargez l’application Mapstr (pseudo Paulette en vadrouille).
Bon, je pensais ne faire qu’un article sur Rome et je m’aperçois que j’ai encore plein de choses à partager avec vous. Alors j’en reste là pour le moment et vous prépare ça rapidement. Si vous l’avez raté, je vous remets quand même le lien vers le résumé de mon voyage.
Ciao